LES ARTISTES – Archives historiques

Pierre Queval
Les artistes en 2006
Duo Cord’Eole
Les artistes en 2007
Alexandre BATY
Les artistes en 2008
Quintet à Vent
Les artistes en 2009<
Orgue et instruments
Les artistes en 2010
James BOWMAN
Les artistes en 2011
groupe vocal de l’IRVM
Les artistes en 2012
Sax’Orgue

Pierre Queval

Né en 1988, c’est à Nantes que Pierre Queval commence ses études musicales.
Il reçoit l’enseignement de Michel Bourcier au Conservatoire de Nantes,
puis celui d’Eric Lebrun et Pierre Pincemaille au Conservatoire de Saint-Maur.

Lauréat du Prix d’orgue Monsaingeon, Pierre Queval est admis en 2010, et à l’unanimité du jury,
dans la classe d’orgue de Michel Bouvard et Olivier Latry au CNSM de Paris et, un an plus tard,
dans la classe d’improvisation de Thierry Escaich et de Philippe Lefèbvre ainsi que dans les classes supérieures d’écriture. Pierre Quéval est titulaire à Nantes des orgues de Saint-Clair et Sainte-Anne et suppléant du grand orgue historique Debierre de Notre-Dame-de-Bon-Port.

Ses récitals l’amènent à se produire à Saint-Séverin à Paris, la Chapelle Royale du Château de Versailles, Cunault, les Cathédrales de Chartres, Angers, Nantes, Vannes, Limoges, Le Havre, Montauban, Orléans, St-Malo…
Il joue également, en tant qu’accompagnateur, avec plusieurs formations, le Choeur de l’Orchestre National des Pays de la Loire, la Schola Cantorum de Nantes, et le Choeur «Eclats de Voix».

Alexandre BATY

Trompette solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, tout en ayant occupé cette place au Concertgebouw d’Amsterdam, Alexandre Baty mène une carrière internationale qui l’amène à jouer avec le Seoul Philharmonique Orchestra, le Pleven Philharmonic, le SWR Baden-Baden Orchestra, l’Orchestre de Chambre de Munich, l’Orchestre de la Suisse Romande ou à se produire en récitals ou en masters- class en Europe, au Brésil, Bulgarie, Colombie, Corée du Sud, Espagne, Japon, Russie, Etats-Unis.

Alexandre Baty joue sous la direction des plus grands chefs : Chung, Jansons, Harnoncourt, Gergiev, Dudamel, Masur, Muti, Salonen, Boulez, Janowski…

Né en 1983, héritier de la grande école française de trompette, il s’impose comme l’un des plus complets et brillants trompettistes de la jeune génération. Après avoir étudié aux conservatoires de Nantes, Rueil et au CNSM de Paris, il remporte les 1ers prix des concours Haydn de Budapest, du Printemps de Prague et le 2e Prix du Concours International de Munich.

En 2011, il interprétait le Concerto de Tomasi avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France (M-W. Chung) et en 2012, le Concerto de Haydn (T. Koopman) et à la Philharmonie de Berlin, le 2e Concerto de Jolivet avec le Deutsches Symphonie.

Duo Cord’Éole

Fanny MAYNE (née en 1989) débute la flûte traversière à l’âge de six ans à
Vittel dans les Vosges. Elle continue sa formation au CRD de Cannes, sous la tutelle d’A. SENNEPIN, puis de C. DEBONNE. Lauréate du Concours « Le Parnasse », Fanny obtient en 2007 son Prix mention Très Bien en flûte traversière. Fraîchement diplômée, elle in- tègre la classe de S. KUMRU PENSEL et décroche son prix. Elle joue dans l’ensemble « Les Flûtes d’Azur» et participe au « SymphoNew » en tant que première flûte, en colla- boration avec l’orchestre « Cannes PACA », dirigé par P. BENDER Elle se produit au festi- val du « Jeune art Russe » de Cannes, puis part à Moscou pour quelques concerts. En 2008, Fanny rejoint le CRR de Perpignan, dans la classe d’A. PLOQUIN RIGNOL. Elle y obtient son DEM, mention Très Bien à l’unanimité en flûte traversière et musique de chambre (classe de N. JUCHORS), ainsi que son prix d’excellence. Elle a joué dans l’or- chestre « Perpignan Méditerranée » dirigé par D. TOSI. Par ailleurs, elle participe à des master classes avec J. HUREL, M. LARRIEU, J. BEAUDIMENT, Y. MARKOVITCH, H. SCHMEISER,… Elle intègre en 2011 le Landeskonservatorium d’Innsbruck en Autriche, dans la classe du Professeur NAJFAR, qui lui insuffle un nouvel élan musical. Actuelle- ment, Fanny est flûte solo au sein de l’orchestre « Junger Tiroler Symphonie Orchestra », et joue dans le « Kammerorchester Innstrumenti ». Elle se perfectionne actuellement auprès de P. BOUCLY (Flûte solo de l’Orchestre de la Radio Bavaroise).Nicolas FAURE (né en 1988) commence le violoncelle au Conservatoire de
Clermont-Ferrand en Auvergne. Il obtient son DEM de violoncelle et de musique de chambre mention Très Bien à l’unanimité, dans les classes de L. MICHEL et H. DELAGE . Il poursuit sa formation au Conservatoire de Cachan avec M.T. Grisenti, M. VITANTONIO et R. PRUDHOMME. En 2009, il entre au Landeskonservatorium d’Innsbruck en Autriche, dans la classe du Prof.M. HELL, Konzertmeister de l’Orchestre Philharmonique de Mu- nich. Depuis 2011, il étudie la direction d’orchestre auprès de Tito CECCHERINI à Inn- sbruck. Il travaille avec le Quatuor ARPEGGIONE, le quatuor YSAYE, le Trio FRANZ… Il est violoncelle solo dans le Wiener Jeunesse Orchester, le Kammerorchester Innstrumenti, Il est subsitut au Tiroler Symphonie Orchester Innsbruck, au Bayerisch Kammerorchester Bad Brückenau, au Münchner Opern Ochester, à l’Akademie Sankt-Blasius et à la Came- rata Vivaldi. Il se perfectionne auprès d’H. STIEHLER (Solo-cello de l’Orchestre Philhar- monique de Munich) et a participé aux master classes de M. STRAUSS, A. KARTTUNEN, Y. MARKOVITCH, C. LACROUTS, G. STULLER… Il joue aussi pour des causes humanitaires comme Les droits de l’Homme, les Pays des Balkans, la Bielorussie, le Téléthon ou les maladies rares.

Quintet à Vent

Annabelle Meunier, flûtisteAnnabelle Meunier est diplômée des conservatoires régionaux de Versailles (1er prix de flûte à l’unanimité, 1er prix d’honneur avec félicitations), Boulogne-Billancourt (1er prix de flûte à l’unanimité), Perpignan, et du Conservatoire Supérieur de Paris-CNR (1er prix de piccolo à l’unanimité avec félicitations). Depuis 2006, elle occupe le poste de Piccolo Solo à la Musique des Gardiens de la Paix. Titulaire du Certificat d’Aptitude, elle enseigne actuellement au Crd du Raincy. Passionnée de musique de chambre, elle se produit régulièrement en France et à l’étranger. Curieuse de toutes les traditions qui font vivre son instrument, elle est également membre de l’ensemble de musique latine Ciento Veinte et on peut l’entendre dans divers projets de musiques du monde tels qu’Ailleur5. En 2010 elle collabore à l’enregistrement du disque Mélismes, avec Florent Pujuila, Romain Descharmes… consacré à la musique contemporaine et salué par la critique.Sébastien Giot, hautboïste
Né en 1978, il effectue un double cursus musical en Violon et en Hautbois (dans la classe de son père) au CNR de Perpignan. Après avoir obtenu un premier prix dans chacune des disciplines, il intègre premier nommé le Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon (classe de Mrs Jean-Christophe Gayot et Guy Laroche) où il obtiendra en juin 99 un premier prix de Hautbois à l’unanimité ainsi que le Diplôme National d’Études Supérieurs Musicales. Parallèlement, il poursuit ses études de Violon avec Jean Lenert et Francis Duroy au CNR de Lyon (prix de Perfectionnement). A l’âge de 20 ans, il est reçu Hautbois solo à l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg et professeur au CNR de cette même ville. C’est alors qu’il s’attaque aux concours internationaux: Après un premier prix à l’unanimité au concours de l’UFAM (Paris), il obtient consécutivement cinq distinctions Internationales: Un troisième prix au concours international de Tokyo(2000), un premier prix à l’unanimité au concours “Giuseppe Tomassini”(Italie) et un deuxième prix au concours de Toulon (2002). En 2004, il remporte le premier prix des “European Young Concert Artists Auditions in Paris” en étant le seul instrumentiste à vent sélectionné pour la finale, et obtient un mois plus tard le deuxième prix aux “International Young Concert Artists” à New-York. Récemment titulaire du Certificat d’Aptitude aux fonctions de professeur de Hautbois, il s’est produit en soliste avec l’Européan Camerata, l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Provence-Alpes Côte d’Azur, l’Orchestre Philharmonique de Czestochowa, l’ensemble Ostinato, la Camerata de France….lors de différents festivals: les rencontres de Belaye, le festival des 7 chapelles de Guidel, le festival de Besançon, de Cluny et de l’Emperi… Par ailleurs, il est sélectionne par l’Association Française pour l’Action Artistique (ministère des affaires étrangères) afin de participer au programme “Déclic” visant à la promotion de jeunes artistes Français à l’étranger. Ce programme lui a permit d’effectuer l’enregistrement d’un premier cd en partenariat avec Radio France, ainsi qu’ une tournée de musique de chambre et de master-class à travers l’ Asie (Pakistan, Corée, Philippines, Thaïlande, Malaisie, Chine et Japon). Il est également membre du quintette Erasme (formation constituée de solistes de l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg).
Florent Pujuila, clarinettiste
Lauréat de plusieurs concours nationaux et internationaux dont le prestigieux A.R.D à Munich, Florent Pujuila s’est produit avec de nombreux orchestres en France et à l’étranger, tels que l’orchestre de la radio bavaroise, l’orchestre de chambre de Munich, le Collegium de Bâle etc … On le retrouve en musique de chambre aux côtés d’interprètes de renom comme Roland Pidoux, le quatuor Modigliani, Laure Favre-Kahn,  Anneleen Lennaerts ou encore, Yovan Markovitch, Deborah Nemtanu et  Romain Descharmes avec qui il a enregistré un disque consacré aux trios avec clarinette, salué par la critique et récompensé d’une clef Resmusica et d’un Ring classique info. Florent Pujuila s’est produit en récital dans des salles prestigieuses telles que le théâtre des Champs -Elysées, la salle Gaveau, Konzerthaus Berlin, Prinzregententheater et Herkulessaal à Munich. Ardent défenseur du répertoire contemporain, Florent Pujuila a travaillé avec des compositeurs qui ont une influence quotidienne sur ses orientations artistiques. Il a ainsi rencontré Luciano Berio, Giorgi Kurtag, Pierre Boulez, Bruno Mantovani, Nicolas Bacri ou Vinko Globokar.. Ce goût pour les musiques modernes ou d’avant-garde ainsi que pour l’improvisation le conduit très tôt à partager la scène avec des artistes de jazz et de musiques improvisées tels que Jacques Di Donato, Bruno Chevillon, Bernard Lubat ou Eric Echampard ou Beñat Achiary. Cette activité créative, Florent Pujuila la développe également avec des ensembles pour lesquels il écrit la musique. Ainsi -Z-, quintette de jazz mutant, Ailleur5, world-jazz et Brahmâ trio, sont des projets où les champs musicaux explorés témoignent de son envie permanente de découvrir tous les idiomes modernes, vivants, vecteurs d’émotions et de communication avec le public. Florent Pujuila est régulièrement sollicité pour la composition de pièces de musique de chambre ou pour des ensembles aux frontières des esthétiques classiques, contemporaines et du jazz. Il est aujourd’hui co-soliste à l’ensemble orchestral de Paris et professeur au CRD de Montreuil.

Henry Roman, bassoniste
Né en 1979, Henri Roman étudie à l’École nationale de musique d’Angoulême, puis entre au Conservatoire national de musique de Lyon dans la classe d’Amaury Wallez, où il obtient un premier prix de basson en 2002 et le Certificat d’Aptitude en 2004. Il se produit régulièrement avec des orchestres et en musique de chambre, avec le quintette à vent Confluences (troisième prix au Concours international de quintette à vent Henri Tomasi de Marseille) et l’octuor à vent de l’Académie du festival de la Chaise-Dieu. Il est directeur artistique de l’Orchestre de Chambre Antonio Vivaldi (Charente) depuis 1998 et des Rencontres musicales en Pays de Cadouin (Dordogne) depuis 2005. Professeur de basson et de musique de chambre au Conservatoire de musique du Mans, Henri Roman est membre de l’Ensemble orchestral de Paris depuis 2007.

Cédric Muller, corniste
A l’âge de 10 ans, Cédric Muller débute le cor dans son Bourbonnais natal, où il apprend la musique classique au conservatoire de Nevers avec Jean Smektala, et c’est après l’obtention de son baccalauréat qu’il décide de faire de cet instrument son métier. Dans ce but, il part à Paris se former auprès de spécialistes de la discipline tels que Jean-Michel Vinit, Michel Garcin-Marrou et David Guerrier. Souhaitant avoir la palette artistique la plus riche possible, Cédric Muller multiplie les expériences et les collaborations. Ainsi, il joue régulièrement au sein de prestigieux orchestres (Orchestre de Paris, Opéra National de Paris, Orchestre National de Lyon, Opéra de Lyon, Orchestre de Strasbourg, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Opéra du Rhin, Capitole de Toulouse, Orchestre National d’Ile-de-France…). Opportunités qui lui ont déjà permis de croiser de très grandes baguettes, comme celles de E. Krivine, P. Yarvi, P. Jordan, M.W. Chung, J.C. Malgoire, K. Ono, K. Penderecki, A. Altinoglu, H. Van Beck, F.X. Roth, J. Lopez Cobos, R. Koering, R. Alessandrini, E. Pidò, K. Masur, G. Pasquier, T. Sokiev… à Paris bien sûr, ainsi qu’à Lyon, Montpellier, Nantes, Strasbourg, mais aussi à Montréal, Vienne, Salzburg, Dresde, Barcelone, Saragosse, Genève, Budapest, Bruxelles… Tout en se produisant parallèlement avec Calli, Vincent Delerme, Hugh Chapmann, Doba, Calogéro, Rémi Gallichet, Ibrahim Ferrer, François Tullier… Enfin, pour compléter l’étonnant panorama cornitique de Cédric Muller, il faut dire qu’il pratique aussi le cor naturel, instrument avec lequel il se produit au sein d’orchestres utilisant les instruments anciens tels que Les Siècles ou La Chambre Philharmonique et qu’il a participé à la fondation des quintettes Coriolys et TT dont il est toujours membre, ainsi que du Quatuor Cannad Lamat.

Orgue et instruments
Festival Pablo Casals

Pascal Marsault orgue
Clément Saunier trompette
Jean-Louis CAPEZZALI Hautbois

James BOWMAN

James Thomas Bowman est un contreténor né le 6 novembre 1941 à Oxford en Angleterre.
Il a interprété des opéras, des Oratorios, de la musique contemporaine. Enfant, il a commencé à chanter à la Cathédrale de la Sainte-et-Indivisible-Trinité d’Ely. Puis il a rejoint le New College à Oxford.
James Bowman a fait ses vrais débuts sur scène au Théâtre de l’Odéon à Paris dans le cadre du « Théâtre des Nations » dans le rôle d’Obéron du Songe d’une nuit d’été de Benjamin Britten.
En 1972, il est engagé dans Le Songe d’une nuit d’été et La Mort à Venise, œuvre composée par Benjamin Britten.
James Bowman a réalisé environ 180 enregistrements avec de nombreux ensembles et chefs d’orchestres dont Nikolaus Harnoncourt, Frans Brüggen, John Eliot Gardiner, Roger Norrington, Christopher Hogwood et Gustav Leonhardt.
En 1992 il a été admis à l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français et a reçu la Médaille d’honneur de la Ville de Paris.
Il est gentleman of the « Chapel Royal », ensemble attitré de la royauté anglaise à Londres et co-fondateur avec Bertrand Dazin (contreténor) de La Cathédrale Invisible ensemble de musique baroque pour lequel il a développé d’importantes créations d’œuvres contemporaines en français pour deux contreténors.
En France, James Bowman a donné de très nombreux concerts avec La Grande Écurie et la Chambre du Roy sous la direction de Jean-Claude Malgoire et avec le Capriccio Français sous la direction de Philippe Le Fèvre.

Groupe vocal de l’IRVM

Créé en 1988, l’Institut de Recherche Vocale et d’Enseignement Musical Méditerranéen(IRVEM) met en relation les partenaires de la voix : chanteurs, professeurs de chant, phoniatres, orthophonistes autour d’une même préoccupation : la voix et sa pédagogie.

Deux principes guident l’action de l’association :

– le respect de l’élève, de son rythme d’évolution, de ses choix artistiques,

– la recherche d’outils pédagogiques permettant à tous ceux qui le souhaitent d’arriver à la maîtrise de leur voix.

Magnifier la voix, en transcender les limites habituelles pour la mettre au service de l’expression artistique, voilà l’objet des études de chant. Mais comment le faire de façon cohérente et méthodique ? Comment le faire sans violenter l’appareil vocal ? Comment le faire sans faiblesse, avec exigence et dynamisme ? C’est à ces questions que s’efforce de répondre la démarche pédagogique développée au sein de l’IRVEM, s’appuyant sur les travaux de Benoît Amy de la Bretèque, phoniatre et professeur de technique vocale.

Bertille de Swarte conduit la maîtrise de l’IRVEM. Après des études de piano, de chant et d’histoire de la musique, elle s’est perfectionnée auprès du phoniatre et chercheur Benoît Amy de la Bretèque. S’intéressant particulièrement à la pédagogie vocale, elle est à l’initiative de la création de l’IRVEM dont elle est actuellement directrice artistique, professeur de chant et coordinatrice des projets pédagogiques. Agréée par la DRAC, elle mène régulièrement des animations artistiques dans les écoles et les collèges.

Lucie Jolivet est membre de l’ensemble Discantus dirigé par Brigitte Lesne, elle partage sa vie entre les concerts et l’enseignement au Centre de Musique Médiévale de Paris.

Violoniste médaillé du CRR de Perpignan, Théotime Langlois de Swarte se perfectionne à l’école normale de Paris dans la classe d’Igor Volochine ; il s’intéresse à la composition.

L’organiste Jean-Pierre Baston accumule les lauriers : 1er Prix d’orgue du CNSM de Paris, Agrégation de musicologie, Certificat d’Aptitude d’orgue. CD «Au Fil de l’Orgue» avec l’Orchestre National de Montpellier, direction Friedmann Layer (Festival de Radio-France). Professeur d’orgue, il enseigne au CRR de Perpignan.

Le gambiste Christian Sala s’est formé au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Il est lauréat des concours de musique de chambre de Séville et de Yamanashi. Titulaire du Certificat d’Aptitude de musique ancienne, il enseigne la viole de gambe au CRR de Perpignan.

Dirigée alternativement par Bertille de Swarte et Lucie Jolivet, la maîtrise de l’IRVEM est constituée à l’occasion de ce concert par : Clarisse Bonacina, Karine Bouriche, Natacha Clair, Anne-Gabrielle Gastou, Amandine Jacques, Coline Labicic, Pauline Langlois de Swarte, Sarah Rodriguez, Léana Tarquin, Clémentine Thémé, Félix Wahart.

Sax’Orgue

SAXOPHONE & ORGUE  !!!  : Vous n’y pensez pas. Ça ne peut pas marcher ah ah ah … *

Et pourtant, depuis 2004  , SaxOrgue, a déjà réalisé près de 200 concerts partout en France (à un département près) , en Suisse, en Allemagne et en Pologne, suscitant bien des réactions enthousiastes auprès du public.

Il est vrai que la réunion des deux instruments, Orgue et Saxophone, semble relever de l’antinomie, l’Orgue étant par essence au service de la musique religieuse classique et le Saxophone largement associé aux musiques de jazz ou d’inspiration populaire.

Contre toute attente, l’un et l’autre s’enrichissent et se complètent.

Le profil des deux musiciens pourrait, lui aussi, sembler les opposer tous deux avec, d’un côté, un saxophoniste aguerri aux musiques actuelles, se produisant volontiers aux côtés d’artistes de variété, de jazz ou de rock et, de l’autre, un organiste se dévouant à servir la liturgie dans la continuité des traditions grégorienne et baroque… Ceci pourrait nous laisser croire à une association vouée au hasard des compatibilités de styles et de cultures  !

Mais dans cet ensemble, le Saxophone devient un jeu supplémentaire particulièrement vivant et expressif de l’Orgue qui aurait tendance à s’émanciper. L’orgue qu’on peut qualifier d’ancien voire de poussiéreux se révèle d’une incroyable modernité au contact du saxophone qui l’invite à explorer d’autres répertoires ( jazz, tango, voire rythm’n blues) et semble retrouver sa jeunesse qu’il n’a peut être jamais perdu …..

La venue du nouvel organiste Benjamin Intartaglia par sa jeunesse et son dynamisme et de sa «  pulse  »    apporte au duo, la finesse, la sensibilité, la virtuosité, l’enthousiasme somme toute la maturité.

Pour cette saison, Les deux musiciens proposent un concert associant Mozart & Gerschwin, mais contre toute attente, c’est le saxophone qui sera mis à l’honneur dans le fameux concerto en ut majeur K 314 de Mozart. L’orgue invite ainsi son ami le saxophone dans son univers. Le saxophone considéré comme vulgaire (cf. O Messiaen) se montre capable par sa finesse d’articulation, sa justesse, et sa sonorité d’être aussi noble que les autres instruments de l’orchestre.

Quant à l’orgue, il va aborder à l’invitation du saxophone le jazz puisqu’il s’agit de la fameuse Rapsodhy in Blue de G Gerschwin. Cette pièce d’une extrême virtuosité nous fait entendre l’orgue d’une autre façon comme si le plus ancien des instruments avec ses rythmes syncopes, et son swing voulait nous dire qu’il était capable d’être dans le coup malgré son grand âge..

Enfin pour accentuer l’antinomie (comme si cela ne suffisait pas) le duo terminera ce concert par un vol du bourdon de N. Rimsky Korsakov allant des plaines de la Russie jusqu’au delta du Mississipi.

SaxOrgue propose, dans l’architecture et l’acoustique de nos édifices religieux, un concert mêlant virtuosité, dynamisme, classicisme et inventivité, dans un programme certes cross-over et accessible à toute oreille mais dont le sérieux est indiscutable.

Benjamin INTARTAGLIA, Organiste

Après des études en conservatoire, (piano, orgue, analyse & écriture) Benjamin INTARTAGLIA choisit sa voie de professionnalisation comme organiste suppléant d’une paroisse catholique de la région parisienne. Il commence également à se produire en concert, en solo ou en duo (avec le clarinettiste et saxophoniste Philippe AUDIBERT) à Caen, Paris (Dominicains), Lyon, principalement sous l’égide d’Associations d’Amis de l’orgue.

En décembre 2005, il est nommé organiste titulaire de l’église réformée de Béthanie à Paris puis, en 2009, co-titulaire des orgues de la paroisse protestante Pentemont- Luxembourg (grand orgue du temple de Pentemont, et orgue du temple de Luxembourg). Il est également remplaçant ponctuel dans d’autres églises réformées de la région parisienne. En octobre 2010, Benjamin Intartaglia a été invité à donner le récital d’inauguration/bénédiction de l’orgue Reuter de la chapelle luthérienne de Cortland (Indiana). Il joue également depuis deux ans fréquemment dans la saison des mardis musicaux (heure d’orgue) organisées pour mettre le temple de Pentemont et ses orgues Cavaillé-Coll de 1846 en valeur, en partenariat actif avec la SACEM.

En plus de son côté classique, benjamin a un autre domaine de prédilection: «  le Ragtime  ». Comme soliste, il a participé à divers festivals, en France, Belgique, Suisse et Hongrie. Repéré par Jean-Christophe Averty, il a été pianiste « des Cinglés du Music-Hall » sur France Inter entre 2002 et 2005

Fabien CHOURAKI, saxophoniste
Musicien atypique? Inclassable?

Après des études classiques au conservatoire (élève de Jean Ledieu, Fabrice Moretti, Jean Michel Goury), il obtient le 1er prix à l’unanimité du Conservatoire National de Région de Paris, ainsi que le 1er prix du Conservatoire National de Région de Boulogne Billancourt.
Poursuivant sa formation, il est lauréat de plusieurs concours de saxophone et de musique de chambre (Bellan, Ufam, Amitiés musiciennes Henri Sauguet). Parallèlement, il entreprend des études en université, et obtient une Maîtrise de Musicologie à La Sorbonne.

Sa carrière commence en 1994, avec la sortie de son 1er album “Hommage à Adolphe Sax”, dans lequel il nous permet d’entendre pour la première fois les premières œuvres écrites au 19ème siècle, pour saxophones. Fruit d’une recherche musicologique, elles ont fait l’objet de publications aux éditions Lemoine.

Poursuivant sa démarche d’exploration du répertoire, il enregistre un second album, “Légendes”, comprenant des pages originales et sublimes, écrites pour saxophone, de Claude Debussy, Florent Schmitt, André Caplet, Vincent d’Indy. Salué par la critique, cet enregistrement nous révèle l’existence d’un réel répertoire pour l’instrument, avant même l’apparition du Jazz.

Les autres musiques (actuelles ou pas) l’attirent. Il fut membre du légendaire et mythique groupe Urban Sax, avec lequel il a fait le tour du monde (Japon, Finlande, Etats Unis). On a pu l’entrevoir aux côtés d’artistes de variété (Sapho) ou de rock alternatif (Pigalle). Mais c’est au Jazz qu’il voue une affinité particulière.

Fabien Chouraki est l’un des fondateurs du Quatuor de saxophones Y’aka sax (avec Guillaume, Bouveret, Borey). Cet ensemble, d’une extrême originalité, possède cette double culture si rare, à la fois Jazz et classique, dont on peut se rendre compte sur deux albums (Y’aka sax et … En faisant la vaisselle). Ajoutons qu’il est membre de
plusieurs groupes de Jazz (Szanilo quartet, Renard line-up et Michel Tafani quartet).

N’oubliant pas de vivre avec son temps, ce passionné de l’instrument mène une démarche active en ce qui concerne la musique contemporaine. Il incite plusieurs compositeurs (entre autres E.Rolin, JL.Dhermy, J.Lejeune) à écrire pour lui, et a déjà enregistré un album d’œuvres pour saxophones et dispositif électroacoustique, en coproduction avec l’INA-GRM. Suite à la parution de ce disque, il a fait une série de concerts à travers la France, (“Tournée Paysaginaire “ : Sunset, Archipel, Radio-France).

Actuellement, ses activités se partagent entre les divers ensembles qu’il a constitués : Duo André Caplet (saxophone et piano), Duo SaxOrgue (saxophone et orgue), Quatuor Y’akasax, Paysaginaire (saxophones et électroacoustique).

Enfin, cet “érudit du saxophone” (cf. Jazzman) a créé une association pour la promotion et la diffusion du saxophone : “Visages du Saxophone”, dont l’une des actions est la production d’enregistrements autour du répertoire du saxophone, quel qu’en soit le style ou l’époque.